Matt Taibbi a un article sombre sur ce phénomène étrange qu'est Sarah Palin, l'ex-Gouverneur de l'Alaska et chouchou de la Droite religieuse américaine pour son mélange de libertarianisme brutal et de fondamentalisme ignare. On a presque honte d'en parler tant il devrait être évident qu'elle n'est qu'une sorte d'anomalie médiatique, surtout que, malgré tout son fanatisme religieux, elle a l'air de vouloir plus tirer profit matériel de sa notoriété que de chercher un réel pouvoir politique (c'est la seule chose crédible dans le déballage d'attaques de son ex-futur gendre Levi Johnston). Mais même si elle n'est qu'une télévangéliste éclair pour le culte républicain qui devrait finir comme un monstre de talk-shows, le problème est qu'il serait imprudent de l'écarter trop vite. Dans un monde rationnel, Berlusconi serait en prison et celui qui a gagné 53% des voix au niveau national serait juste un avocat véreux de plus pour les Balkany dans les Hauts-de-Seine.
She could turn her resignation into the supreme expression of conservative principle, seeming to show such high distaste for government that she can quit an executive job in a nervous panic and still get high marks from her base for ideological leadership – a hilariously contradictory and idiotic situation only possible in a country willing to go past a certain intellectual point of no return.
(...)
All of which makes Sarah Palin the perfect leader for the inevitable pushback against the Obama era, when America in a vague and superficial sort of way decided to celebrate the values of culture, tolerance and knowledge.
The other America doesn’t read and doesn’t remember anything it didn’t learn in the last five minutes; it’s angry and unhappy but doesn’t want to think about why, and knows only that it wants someone to pay the price for what it feels.
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