Apparemment, la pop neuropsy exagère en réduisant tout le Plaisir à la Dopamine (ou plutôt vice versa) car selon Mindhacks, on aurait des expériences où le cerveau produit de la Dopamine en grande quantité quand il est dans un état où il s'attend à une gratification, et qui sont pourtant vécues subjectivement comme très déplaisantes et frustrantes :
Our best evidence tells us that while the dopamine system has many functions, it's not really a reward system - it's most likely a reward expectancy system of some kind. Theories of exactly what form this takes differ in the details, but it certainly seems to be active when we're expecting a reward, whether it actually turns up or not.
The study on gambling, led by neuroscientist Luke Clark, demonstrates that this is true even when the actual experience is unpleasant.
The research team looked at the activity differences in the dopamine-rich mesolimbic system in a gambling task - comparing wins, misses and near-misses. Near-misses were where the reels on a slot machine just missed the payout.
It turns out that near-misses activate almost exactly the same dopamine circuits as actual wins - but here's the punchline - they were subjectively experienced as the most unpleasant outcome, even worse than total misses.
In other words, the dopamine system was firing like a rocket display but the experience was awful.
En revanche, pour reprendre l'opinion dans la pop psy, cet article d'Esquire a une description d'une expérience de neurologie pour naturaliser l'attachement amoureux : le mari fait mesurer ses réactions par rapport à sa femme et Angelina Jolie comme échantillon témoin.
Je ne sais pas si ces articles de sciences cognitives vulgarisées sont un peu crédibles, mais si cela l'est, l'expérience de Stony Brook censée réfuter l'idée qu'on est condamné biologiquement à voir décroître l'effet neurologique de l'amour en 3 ans serait sans doute la meilleure nouvelle romantique qu'on puisse trouver.
L'expérience repose encore sur les taux de dopamine et un test en IRM : on trouve des sujets qui produisent autant de dopamine en voyant leur partenaire après plus de 10 ans que d'autres qui sont encore dans la phase de la cristallisation avant l'insensibilisation par accoutumance.
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