dimanche 24 mai 2009

Contre les Longues Vacances



Ce n'est pas seulement l'école qui peut entretenir des inégalités socio-économiques dans le système scolaire, c'est plutôt une trop longue interruption de l'école qui augmente ce processus en nuisant plus aux classes défavorisées.

Cela paraît assez convaincant. Les vacances d'été de juillet-août étaient adaptées à une civilisation fondée sur l'agriculture mais n'ont plus vraiment de sens dans la plupart des pays tempérés, en dehors du poids historique.

Elles sont utiles sur trois semaines mais deviennent nuisibles quand elles sont trop longues. Bien que je n'avouerais jamais cela dans une salle des profs pour ne pas me faire mettre dans du Goudron et des Plumes, l'idée de reconquérir le mois de juin, voire le mois d'août (contrairement à la suppression du samedi matin), a des avantages.

Pauvre Calvin, pourtant.

4 commentaires:

Cardamome : a dit…

Août ! Aaaaaaaaaaargl !
Dire que je m'apprête déjà à râler comme un putois parce qu'on va me faire travailler en SEPTEMBRE (ET en juillet)...

Anonyme a dit…

Alors vous voulez faire trimer les étudiants en été?Déjà que tout le monde sait que les enseignants n'en fichent pas une en classe!Allez proposer cela dans d'autres pays!

Phersv a dit…

> Cardamome
Mais je ne sais pas si de longues vacances seraient nocives pour certains hommes politiques.

> Anonyme
Le message semble inconsistent. Si vous pensez que les enseignants "n'en fichent pas une" (ce qui est bien entendu faux, dans la majorité des cas), alors vous semblez penser qu'il faudrait raccourcir les vacances aussi.
De plus, je parlais plus du système scolaire que du système universitaire (où j'imagine que le déficit d'apprentissage peut être moindre).

VS a dit…

Oui, c'était l'opinion d'Alfred Grosser, et j'ai compris ce qu'il voulait dire quand j'ai eu des enfants. Les vacances, c'est le moment où le fossé entre ceux qui ont de l'argent et/ou des racines (une maison de famille, des grands-parents) et ceux qui n'en ont pas devient un abîme.