Bien qu'on ne puisse que se féliciter que Badinguet subisse des quolibets ou des huées bien méritées, il faut quand même remarquer qu'en l'occurrence, pendant les obsèques de Bongo, il n'était pas moqué pour les bonnes raisons : pas pour son discours de Dakar ou bien pour ses déclarations cyniques ("La France n'a pas besoin de l'Afrique") qui précédaient les valises venant de Bongo.
Non, les membres du Parti Démocratique Gabonais d'Ali Bongo, qui avaient été triés pour être là, en voulaient à Sarkozy parce qu'il n'aurait pas empêché les enquêtes sur les fortunes pillées par Bongo (notamment pour financer le RPR de Chirac ou Pasqua) et parce qu'il aurait divulgué son décès en Espagne trop vite, sans attendre le feu vert de Libreville, avant que le dauphin ne se prépare à des mascarades d'élections.
Ces dignitaires ne lui reprochaient pas de continuer hypocritement la politique de Françafrique tout en prétendant la dépasser, mais de ne pas avoir encore assez limité le pouvoir juridique dans son pays (j'imagine que l'image quasi-berlusconienne de notre pays doit être telle qu'on doit avoir du mal à croire encore à une justice indépendante).
Il est presque touchant de voir que Chirac n'avait pas jugé utile de venir pour les funérailles de Léopold Sedar Senghor en décembre 2001 (il n'était certes plus Président depuis 1980, mais cela ne change rien) mais que les deux derniers Présidents trouvent le temps pour un des pires kleptocrates de la planète.
You Got Democracy in My Medieval Fantasy!
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Too many fantasy settings feature the political systems of the real world
middle ages, but there isn’t a good reason for this prevalence. I make the
case f...
Il y a 2 heures
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