Ce commentateur de Metafilter fait une remarque intéressante : adapter une oeuvre de Shakespeare ou d'Austen dans le cadre plus codifié ou plus rigide d'un lycée est une bonne simulation moderne du manque de mobilité sociale. L'Université marche déjà moins bien car les individus y ont trop gagné en liberté, le lycée est une scène figée plus archaïque. Le retour au lycée n'est pas seulement un retour vers un passé individuel mais vers un passé de nos sociétés plus ou moins démocratiques.
Peut-être une bonne raison finalement pour jouer au jeu de rôle d'humour noir Alma Mater.
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Il y a 12 heures
3 commentaires:
Deux exemples : l'adaptation des Liaisons Dangereuses dans Cruel Intentions, où les nobles sont remplacés par des teenagers, et mon préféré : Brick, où le réalisateur revisite le film noir dans un lycée.
> Le retour au lycée n'est pas seulement un retour vers un passé individuel mais vers un passé de nos sociétés plus ou moins démocratiques.
Dans le même ordre d'idée, ne pourrait-on pas dire qu'un retour à la primaire, voire à la maternelle, pourrait être un retour vers un passé mythologique plein de dieux aux volontés incompréhensibles ?
(Adapter les douzes travaux d'Hercule en en faisant des travaux ménagers pour un enfant, descendre dans la cave obscure pour chercher un bouteille de vin, etc. afin d'obtenir une récompense de la part des parents ?).
Oui, je crois que le commentateur de Metafilter citait d'ailleurs aussi Cruel intentions.
Sur l'enfance, cela illustrerait aussi en partie l'univers oppressant de Peanuts où les adultes sont en effet seulement des voix mystérieuses !
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