George Pérez, 67 ans, l'un de mes dessinateurs de comic books favoris avec Brian Bolland, Alan Davis, José-Luis Garcia-Lopez ou Bob McLeod, et qui avait pris sa retraite cet été, vient d'annoncer que son cancer au pancréas n'était pas opérable et qu'il allait bientôt mourir.
Un des talents si reconnaissables de Perez et qui le rendait si bien adapté à ce genre d'art graphique, était son goût pour des scènes de foules différenciées où on pouvait reconnaître un personnage rien qu'à quelques détails de la silhouette, les titres épiques d'équipes de superhéros de toutes les couleurs (même si ces dernières années, cela finissait par devenir une caricature où les éditeurs semblaient vouloir le forcer à multiplier des scènes de masses).
Il commença notamment sur les Quatre Fantastiques ou les Avengers mais ne devint vraiment une star qu'avec les New Teen Titans (et je pense qu'il faisait plus, avec les encrages de Romeo Tanghal, que les scénarios de Marv Wolfman pour faire de ce titre le best-seller de DC à cette période) et sa propre récréation de Wonder Woman.
Quand j'étais enfant et que j'ai commencé à m'intéresser à autre chose qu'aux titres Marvel traduits en français, je me souviens que c'était cette double page du magazine DC Comics Presents (peu de temps avant Crisis of Infinite Earths) qui m'avait fait prendre conscience du charme particulier du multivers DC, son côté plus hétéroclite ou bigarré que celui auquel j'était habitué, peut-être à cause de Hoppy the Marvel Bunny, les Metal Men ou la Time Bubble de la Légion du XXXe siècle. C'est paru dans DC Comics Presents n°38 (1981).
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