L'opposante enragée de France 3 Audrey Pulvar, la seule journaliste-présentatrice à avoir protesté contre la saine purification du service public, a donc décidé d'aller dans le privé, en partant vers i-Télé (Groupe Canal + Vivendi SFR Neuf Cegetel Universal Music).
Le Point (via), modèle d'indépendance, nous rassure : Pulvar aurait très bien pu rester sur France TV, on ne la chassait pas (on lui indiquait seulement la possibilité ouverte d'éventuellement vider son tiroir si jamais elle le désirait) mais c'est elle qui devait être trop intéressée par l'argent.
Ce ne sont pas les intègres élus passés dans l'Ouverture qui pourraient être aussi corruptibles que ces gens qui s'opposent aux Réformes contre l'Hypocrisie. Mme Pulvar laissait insinuer par exemple qu'il aurait pu être risqué que le Président de France TV soit directement nommé par le Président au lieu de l'être subrepticement - mais si cela représentait vraiment une perte de libertés antérieures, le CSA ou d'autres l'auraient déjà remarqué.
Jean-Luc Hees - si brillant devant le CSA - nous assure qu'il laissera France Inter en toute indépendance (il le dit en faisant intrusion en plein milieu d'une émission, pour dire qu'il n'interviendra pas dans les émissions).
Philippe Val montre son courage en résistant à la pression publique qui l'empêcherait de suivre sa conscience, et il écarte un chroniqueur qu'il n'aimait pas et qui l'avait critiqué.
On fait un mauvais procès à notre bien-aimé Souverain quand on dit qu'il détourne l'attention en parlant de vêtement parce qu'il n'aurait rien à dire et en mélangeant libéralisme de rupture, critique de la laïcité un jour et plagiat de Chirac le lendemain (Guaino a dû télécharger illégalement du Villepin).
Notre Souverain bien-aimé est simplement Ouvert et pragmatique. Il ne s'enferme pas dans des dogmes révolus comme la "cohérence" ou de grands mots comme "la République" ou "la séparation des pouvoirs". Il sait simplement tirer des leçons internationales sur les filtres déformant entre sa parole souveraine et la volonté si confuse et contradictoire de "corps intermédiaires". Il est si cultivé qu'il peut puiser dans des exemples comme le pluralisme italien, mais aussi le modèle iranien pour l'information.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
3 commentaires:
Malheureusement, i>télé est irregardable en ce moment avec tout ce foot!
PS: "Il est si cultivé..." Attention, là ça frise l'insulte au chef de l'État! En ces temps de flicage généralisé du net, faut pas jouer avec ça.
A Versailles, NS (avec ses rictus, ses tics et sa diction indigente) était curieusement émollié, énonçant des banalités consensuelles. Je me demande s'il ne va pas finir par suivre le même chemin que ses deux prédécesseurs immédiats : d'abord une personalité clivante comme on dit (Le Mitterrand de l'Observatorie et de 68 détesté par presque toute la gauche, Le Chirac excité de l'Appel de Cochin et du bruit et l'odeur) puis un champion du consensus (Le Mitterrand de la Force tranquille et de la France unie ; Le Chirac mangeant des pommes et recueillant 82% des suffrages en 2002). Je suis sûr que Chouchou en rève.
> Hady Ba
Son plan média actuel est de dire qu'il a trouvé de la profondeur culturel en lisant Sartre "sous la recommandation de son épouse". Ca rappelle l'ancien ministre dela culture Jacques Toubon qui utilisait sa femme comme cerveau.
Mais comme le fait remarquer le Canard Enchaîné de ce mercredi, il fait des contre-sens grossiers en le lisant (il a dit aimer la phrase "Le progrès ce long chemin ardu qui mène jusqu'à moi" sans sembler percevoir, d'après les journalistes, l'ironie anti-narcissique).
> commentaire tardif
Je ne pense pas que cela soit déjà une inflexion réelle sur le fond. Il n'avait rien à dire pour son discours de l'Union et il retombe donc automatiquement sur l'eau tiède consensuelle de campagne de Guaino à laquelle il ne croit pas du tout.
Mais le ton était en effet différent et un peu affaibli.
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