"The ethics of sex is a thorny problem.
Each of us is forced to grope for a solution he can live with
-- in the face of a preposterous, unworkable,
and evil code of so-called 'morals.'
Most of us know the code is wrong;
almost everybody breaks it.
But we pay Danegeld by feeling guilty
and giving lip service.
Willy-nilly, the code rides us, dead
and stinking, an albatross around the neck."
Robert Heinlein, Stranger in a Strange Land, 1961
Each of us is forced to grope for a solution he can live with
-- in the face of a preposterous, unworkable,
and evil code of so-called 'morals.'
Most of us know the code is wrong;
almost everybody breaks it.
But we pay Danegeld by feeling guilty
and giving lip service.
Willy-nilly, the code rides us, dead
and stinking, an albatross around the neck."
Robert Heinlein, Stranger in a Strange Land, 1961
Je suis particulièrement nul pour remonter le moral des gens. Je dis des banalités avec un air particulièrement peu convaincant, comme des automatismes qui sonnent faux et je n'arrive pas à croire au pouvoir incantatoire du mantra consolateur.
C'est encore pire quand la personne a un problème sentimental. Comme j'ai une tendance schopenhauerienne à croire que l'être humain est fait pour une solitude totale (comme dirait Bertie, "that terrible loneliness in which one shivering consciousness looks over the rim of the world into the cold unfathomable lifeless abyss") et que les relations humaines ne sont tout au plus que des accès biochimiques éphémères ou des habitudes illusoires pour se voiler cette réalité de notre isolement, je suis très mal placé pour m'étonner quand on me dit qu'une relation ne marche pas. J'ai dans ces cas à peu près l'impression qu'ils se lamentent devant une loi inéluctable du cosmos comme la gravité ou l'entropie - même si cela serait inhumain de le leur dire.
Bien sûr, je crains toujours que cela n'entraîne une Prophétie auto-réalisatrice.
C'est encore pire quand la personne a un problème sentimental. Comme j'ai une tendance schopenhauerienne à croire que l'être humain est fait pour une solitude totale (comme dirait Bertie, "that terrible loneliness in which one shivering consciousness looks over the rim of the world into the cold unfathomable lifeless abyss") et que les relations humaines ne sont tout au plus que des accès biochimiques éphémères ou des habitudes illusoires pour se voiler cette réalité de notre isolement, je suis très mal placé pour m'étonner quand on me dit qu'une relation ne marche pas. J'ai dans ces cas à peu près l'impression qu'ils se lamentent devant une loi inéluctable du cosmos comme la gravité ou l'entropie - même si cela serait inhumain de le leur dire.
Bien sûr, je crains toujours que cela n'entraîne une Prophétie auto-réalisatrice.
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