Univers DC
- Booster Gold #10
L'histoire du Fatum temporel est aussi prévisible qu'on pouvait le craindre. Blue Beetle que Booster était allé sauver dans le passé décide donc finalement que sa mort était nécessaire pour le continuum et part restaurer le passé. La théorie des voyages temporels de cette série est l'une des plus contradictoires et arbitraires : on peut changer le passé sauf quand le scénariste n'en a pas envie.
- Green Lantern Corps #25
Les Green Lanterns trouvent l'origine des fleurs de Black Mercy, qui ont été corrompues par Mongul.
A l'origine, les Black Mercy, comme le Lotus des Lotophages, sont une drogue paisible, parasite télépathe qui crée un bonheur artificiel parfait sur son hôte. La nouvelle version crée un cauchemar perpétuel, ce qui est moins subtil comme métaphore de l'aliénation : les hôtes n'ont aucun mérite à vouloir en sortir.
Par ailleurs, ma Green Lantern favorite, Arisia, semble promise pour Sodam (le fade Green Lantern daxamite). Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'ils ne changent pas son nom...
- Trinity #2
L'ennui continue de s'épaissir.
Le trio des plus célèbres héros du monde va lutter contre une brute extraterrestre réfugiée sur Terre et qui a réussi à battre Green Lantern.
[baillement]
De plus, les dessins de Bagley sont un peu inconsistants.
- Wonder Woman #21
Diana est toujours dans sa parodie de Xena et de Red Sonja (y compris avec une tenue de bain dans la neige). Elle est aux côtés de Beowulf et de Stalker, et je soupçonne qu'on va voir apparaître un autre personnage de Sword & Sorcery, Claw the Unconquered, le barbare à la main démoniaque. Les dessins d'Aaron Lopresti sont engageants mais Gail Simone ne parvient pas vraiment à rendre l'histoire intéressante, notamment parce que Diana y agit trop comme une marionnette à cause de la magie et cette "déprotagonisation" est vraiment à éviter avec les héros. Pendant ce temps sur Terre, les supérieurs de Diana font le raisonnement correct qu'elle dissimule son identité mais ils partent sur une fausse interprétation des données.
Univers Marvel
- Amazing Spider-Man #562
Tout cela verse un peu trop dans un réalisme urbain digne des Sopranos, avec Parker à nouveau au chômage contre un Bookmaker du New Jersey, mais cela reste plutôt bon et le dessinateur est le charmant Mike McKone. Et il était temps de recréer une communauté de petits truands dans l'entourage de Spider-Man après tous ceux qui se sont fait massacrer en même temps pendant les funérailles de Stilt-Man dans (le très drôle mais sanglant) Punisher War Journal #4 (de février 2007 - j'en avais fait la review dans l'ancien blog mais c'est dans la partie qui a été effacée par 20six).
- Captain Britain & MI:13 #2
Conseil au scénariste Paul Cornell : quand vous lancez une nouvelle série intitulée "Captain Britain", n'essayez pas de nous faire croire que vous avez tué le personnage éponyme dès le #2, c'est absolument sans effet dramatique et c'est presque insultant.
Les Skrulls envahissent Avalon et on a donc un choc entre les petits hommes verts de science-fiction avec leurs lasers et le Pays des Fées. Faiza Hussain, la super-Florence Nightingale, a acquis un pouvoir de contrôle organique sans aucune raison. Je ne suis pas sûr d'aimer vraiment Pete Wisdom mais la Spitfire vampire et le John Lennon skrull sont des idées brillantes.
- ClanDestine #5/5
Tout était parfait jusqu'à ce dernier numéro de la série. La chute donne l'impression d'une résolution bâclée ou improvisée où tout se télescope dans une série de Deus Ex Machina. Je ne comprends pas comment Alan Davis a pu rater ainsi la conclusion de sa mini-série. Il n'avait pas l'excuse d'une série interrompue brutalement : il avait précisément 5 numéros ! Adam Destine, le patriarche du Clan, retrouve son épouse la Djinn Elalyth et résout tous les problèmes à la fois.
- Eternals (vol. 4) #1
Je vais un peu répéter ce que je dis d'habitude sur le Fourth World de Kirby dans les comics DC. Les Eternels ne sont pas faits pour vivre dans la continuité Marvel normale et leur greffe me paraît toujours une faute de goût qui nuit à la fois à la série et à la cohérence de l'univers. Les Eternels sont censés être les vrais dieux humains créés il y a des millions d'années par des manipulations génétiques d'extraterrestres omnipotents. Ils doivent fournir une explication unique de science-fiction à tout le folklore à la fois, mais dans un univers de superhéros (qui a ses propres dieux), ils deviennent des mutants parmi d'autres et sont superflus.
Makkari (Mercure) est en communication avec les songes du Céleste qui Rêve. Ikaris et Thena luttent contre Druig, tout en espérant avoir son alliance contre le retour des Célestes. Je n'aime aucun de ces personnages, à part peut-être le couple Makkari/Sersi (Hermès/Circé), mais je suis sous le charme du style si original du dessinateur espagnol Daniel Acuña.
- Secret Invasion: Who Do You Trust?
L'Invasion skrull est un succès qui engendre de multiples dérivés. Cette anthologie de 40 pages a une preview de 5 histoires : le nouveau Captain Marvel (qui est un Skrull à l'identité complexe qui se prend pour un Kree), Agent Brand (une super-agente terrienne assez convaincante comme une James Bond anti-extraterrestre), Wonder Man & the Beast (bof, bof, le seul intérêt du dialogue est de se demander si Beast est un Skrull au sens de l'humour aiguisé), Marvel Boy (le super-Kree d'une autre dimension, aux pouvoirs trop flous qui varient selon ce que les scénaristes veulent pouvoir lui faire faire : il a ici une salive aux nanites qui lui fait prendre le contrôle de toute une prison de supervilains) et enfin Agents of Atlas (le retour de superhéros oubliés Marvel des années 50, recréés rétroactivement).
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