(ah, non, rassurez-vous, je sais bien que vous n'en avez jamais marre que j'utilise toujours le même titre Galimafrée pour éviter de dire misc., divers ou zut, je n'ai pas d'idée de titre comme toute personne un peu normale)
On peut reprocher bien des choses à la réforme des programmes du primaire (il y a plus de sport, moins de sciences et moins d'histoire, et Darcos lèche les bottes du Jetsetteur-Rien-à-Battre, non, ça n'a rien à voir, mais c'est répréhensible quand même). Mais (je commence une phrase par une conjonction de coordination si je veux) choisir l'angle selon lequel sa réforme serait trop fondée sur des théories pédagogiques behavioristes (ah, la référence doit venir du film les Sous-doués passent le Bac plus que des sciences cognitives) est un peu comme reprocher à notre Chef de l'Etat bien aimé d'être trop formaliste, trop scrupuleux ou trop laïcard (pour ceux qui étaient délocalisés l'année dernière, non, il ne l'était à aucun point de vue).
Symétriquement, le fait que la réforme soit dirigée en secret par une cabale du Glorieux Camp Républicain anti-Pédagogiste qui soutient l'Instruction Publique contre l'Obscurantisme Allégrien (dont, paraît-il, Delord, qui m'avait l'air assez sérieux malgré sa véhémence et un passage sur Radio Courtoisie) et qu'elle déplaise à Meirieu ne suffit pas non plus à dire qu'elle soit bonne. Enfin, disons que ce n'est pas une démonstration apodictique en tout cas.
Le problème n'est pas que la réforme soit "réactionnaire" comme le disent les syndicats du primaire. Delord pense vraiment sincèrement que les programmes de 1924 étaient meilleurs que ceux après 68 et surtout ceux après 88, qui aurait été la vraie rupture, et il se pourrait que ce soit vrai, je n'en sais rien). Sans croire à un progressisme dogmatique, on peut quand même émettre des doutes sur l'idée de restaurer l'autorité de manière volontariste par des cours de morale (et non pas seulement d'instruction civique, qui existent déjà). Il y a des raisons profondes et pas accidentelles pour l'érosion de l'autorité et le fait que même les maîtres n'y croient plus.
Heureusement, Rachelle a un guide pratique pour les dessinateurs incompétents.
(mais franchement qu'attendre d'Ian Churchill, le "dessinateur" des Teen Tutus, alors qu'il a dû apprendre à gribouiller en recopiant du Liefeld).
Et puisqu'on parle de comics, j'aime bien ce bilan d'un an d'échecs chez DC Comics et comment ils ont gâché l'année 2007-2008 après le succès de 52. La série hebdomadaire Countdown fut un succès relatif du point de vue des ventes (vendant 75 000 exemplaires chaque semaine, soit la moitié que 52 mais plus que tous les autres titres) mais c'est un message ambigu comme c'était vraiment un comic complètement raté et qu'on ne veut pas d'habitude qu'un éditeur soit représenté ainsi par si piètre exemple. Et je crains que ça ne s'améliore pas d'après ce spoiler pour ce qui sort ce mercredi.
Atrey lamented during one early morning prayer, or puja, adding that donations of milk were down by as much as 50 percent. He had recently met with colleagues from other temples, along with imams from local mosques, who reported similar experiences. "If poor people don't even have enough for bread, how will they donate milk to the gods?" he said.
(...)
Milk is literally the nectar of gods in India. Most temples in the south use it at least twice a day to bathe Hindu statues, since it symbolizes the eternal goodness of human beings and is seen as a generous offering to the faith.
Across the country, milk also symbolizes life and death. Bodies are anointed with purified butter before cremation.