Countdown #35 : Je trouve souvent que les critiques violentes contre cette série exagèrent mais ce numéro était il est vrai assez pénible et difficile à suivre. Les différentes histoires sont tellement segmentées et atomisées qu'on a une impression de chaos sans progression claire. Une Reine des insectes, Belthera, crie dans le Microunivers. Mary Marvel se fait chasser de chez Zatanna après avoir cédé au Côté obscur d'Eclipso. Olsen ne réussit toujours pas à activer ses pouvoirs. Holly Robinson (au fait, je ne me souviens même plus qui c'est) se bat comme gladiatrice dans le refuge Athéna. Karate Kid et Una tiennent des propos incompréhensibles devant un certain "M. Orr" (qui vient d'un épisode de Superman que je n'ai pas lu). Les Monitors répètent pour la cinquantième fois qu'ils veulent éliminer Ion, ça donne une impression de Jour Sans Fin. Autant dire que rien ne se passe. Le titre devrait se concentrer sur moins de trames narratives. Les cinq qu'on voit en 22 pages n'ont droit à aucun traitement intéressant. Je ne parlerai même pas des origines de Parallax, qui réveillent encore l'idée la plus agaçante de Geoff Johns sur les Lanternes : l'importance cosmique du Code chromatique (Vert = espoir, Jaune = peur, ce dernier point n'a de sens qu'en anglais).
Teen Titans #50 : Insupportable. Pourtant il y a quelques pages dessinées par Perez. Mais ces 38 pages sont censées rendre hommage à Bart Allen - on n'a plus droit qu'à des enterrements en ce moment, vivent les comics - et récapituler encore une fois ce qui se passe dans d'autres titres que je n'ai pas envie de lire comme Blue Beetle. Le seul progrès du récit est le retour des Titans maléfiques du futur, mais ces personnages ne m'intéressaient pas vraiment. Je crois que je vais me désabonner. Mes seules raisons de suivre les Titans sont Raven et Starfire et je n'ai donc plus ni l'une ni l'autre.
Wonder Woman #12 : Vivement que cette stupide invasion amazone s'arrête et que Diana puisse retrouver ses propres histoires.
Ex Machina Masquerade Special
Non, l'image de la couverture n'apparaît pas du tout dans l'histoire, ce qui est certes dommage. Un petit spécial Halloween un peu en avance (mais les comics sont toujours anti-datés d'un mois). Notre Maire de New York superhéros Mitchell Hundred repense à la fonction du masque qui couvre le visage. C'est l'occasion pour Brian Vaughan de tresser ensemble plusieurs sortes de masques, les bandages de Mitchell après son accident, les masques de bandits qui vont finir par se trouver piégés, les masques de superhéros et enfin les sinistres capuchons du KKK qui demandent à pouvoir manifester dans l'anonymat. Il y a un petit côté dissertation sur la liberté d'expression mais la morale finale n'est pas sans intérêt comme souvent avec notre Nerd favori Brian Vaughan (les autres scénaristes sont des geeks, Vaughan comme Gaiman est un des rares Nerds).
Black Panther #30 : Toujours le retour dans l'univers des Zombies. Il y a de bonnes idées de Hudlin (comme ce passage de Thanos ou l'angoisse du Spiderzombie), mais je trouve que ça s'étire un peu trop. Et je n'aime décidément pas l'humour zombiecentrique.
Fantastic Four #549 : Toujours une couverture laide par l'ignoble M. Turner, quelle horreur. L'intérieur est heureusement dessiné par Paul Pelletier, un de mes dessinateurs favoris qui commencent à rejoindre Alan Davis dans mon panthéon. C'est toujours pas mal mais le scénariste McDuffie semble étrangement pressé, les événements se succèdent avec une vivacité un peu brutale : les Fantastiques écrasent facilement les Terrifiques en 12 pages (heureusement, j'ai craint que Klaw, l'ennemi le plus récurrent de Black Panther, ne reste plusieurs numéros) puis ils filent à des millions d'années-lumière pour arrêter une guerre entre races aliens et découvrent que l'une d'elles a déjà détruit la structure de l'espace-temps. C'est un peu l'inverse de l'impression de dilution que donnent d'autres titres. Mais les dialogues sont toujours très réussis.
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