Reçu une proposition de participer à une revue généraliste. Je suis très hésitant car j'ai toujours préféré l'idée de participer au coup par coup comme un invité selon des envies, mais non un vrai quasi-"pigiste". Non seulement je suis trop paresseux pour m'intéresser à un travail de longue haleine, mais j'ai un peu peur de ce que la revue pourrait devenir dans un pays où la sphère culturelle est marquée par la corruption généralisée, le clientélisme, le renvoi d'ascenseur, les chapelles idéologiques. Quelle que soit la sincérité des éditeurs, je pense qu'on ne peut que dériver vers un outil de propagande de plus comme tout le reste de notre presse (y compris propagande pour les factions esthétiques ou idéologiques que je soutiendrais). Je ne sais pas bien la raison de cette situation mais je ne pense pas que ce soit un hasard ou une circonstance facile à éliminer. Le plus sage serait donc de refuser mais je crains aussi de le regretter.
Je commence à m'inquiéter de la nette victoire française hier. J'avais espéré trop tôt une humiliante défaite et je suis en manque de Schadenfreude. Je ne pense pas que l'Irlande soit suffisante non plus pour battre les dopés sarkozystes. En plus cette équipe de brutes a quand même un avantage à domicile. Je commence à la sentir très mal et à avoir peur de cette finale le 20 octobre si elle finit par combler presque tout ce que je déteste dans ce pays, à la fois l'Empire médiatique de Boygues et ce fébrile César sans vergogne, qui a déjà une chance insolente. Je parais exagérer et être démesurément égoïste, mais ma haine du sport médiatisé finit par devenir un peu morbide. Je me souviens encore de ma tristesse de 98 où je prévoyais déjà toutes les stupidités qui furent effectivement dites sur les effets d'un stupide jeu de baballe. De plus, la situation actuelle - où je dois feindre poliment devant la room-mate une absence d'hostilité pour les quinze fachos avec leur idiotie ovale - me fait souhaiter la victoire des autres équipes avec encore plus de véhémence que les autres années. Si ça continue, je vais devenir encore plus anti-sport qu'anti-religion tant ce dernier opium a au moins un vague habillage sublime dont l'autre fanatisme n'est même pas pourvu.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 5 heures
2 commentaires:
C'est parce que tu es insensible à la beauté sculpturale de leurs corps d'athlètes ;-)
Bon, moi aussi je souhaite ardemment la défaite du XV tricolore, par antisarkozysme primaire : "la France qui perd" est le nouveau slogan jouissif que m'inspirent les déculottées prises par les différentes équipes nationales la semaine dernière. Et ne t'inquiète pas : il n'y a aucune, mais aucune chance que l'équipe passe le stade des quarts de finale.
Tu devrais accepter l'offre du magazine : je ne sais pas ce qu'on te propose mais tu es doué pour les c.r. critiques, comme tu viens d'ailleurs de le démontrer une nouvelle fois aujourd'hui...
Tu me rassures, je pensais qu'il n'y avait que moi qui associais les victoires sportives à une exploitation politique possible (en même temps les effets ne dureraient pas, même s'ils gagnaient).
Tu as vu que Robert Jordan est mort et qu'on ne sait pas s'il avait achevé la Wheel of Time ???
J'avais beau avoir arrêté depuis le volume 5 où il ne se passait plus rien, j'imagine l'angoisse des fans. Il aurait vraiment dû arrêter de diluer les tomes !
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