Comme j'en ai déjà parlé hier, je ne veux pas déjà revenir dessus trop longtemps. Il ne faudrait pas que le blog finisse par prendre plus de mots que le texte. Je vais enfin devenir un peu laconique.
Mais 1666 mots par jour, cela me paraît plus difficile que je le croyais. Là, ça va, j'en ai 1800, soit 3,6% du total. Mais j'ai déjà l'impression de faire du remplissage et j'avais le temps aujourd'hui. Que vais-je faire les jours où j'aurai vraiment beaucoup de travail ?
Je me dis que je devrais avoir songé à la Fin au lieu de toujours seulement réfléchir aux Commencements. La résolution risque d'être horriblement bancale ou bien au contraire décevante parce que trop prévisible. Il me faudra sans doute des renversements.
Hier, j'ai vu Philip Roth qui disait que lorsqu'il s'ennuie en écrivant, il tue un personnage. Dans ce cas, je risque d'avoir vite tout un dossier nécrologique à la place d'une novella.
Oh, et comment rendre les personnages attachants ? Ils ont à peine dit deux phrases qu'ils me semblent déjà être en carton-pâte et que j'ai envie de tout recommencer depuis le début (ce que je ne pourrai pas me permettre dans ce jeu).
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
3 commentaires:
Pour rendre un personnage attachant, le mot magique, c'est "conflit". Quelqu'un a dit que pour rendre une histoire intéressante, il faut prendre un personnage, et le mettre plus bas que terre.
N'oubliez pas que le Nanowrimo, c'est la quantité de préférence à la qualité.
Finissez votre premier roman, et préoccupez vous du style, de la psychologie et tutti quanti dans le suivant.
> Anonyme1
Oui, mais cela ne marche que si on a l'impression que le personnage mérite vraiment de surmonter ce conflit.
Les miens semblent parfois un peu "pathétiques" sans qu'on les trouve sympathiques pour autant.
> Anonyme2
Très juste.
Je n'ai pas d'exigence littéraire, c'est surtout du point de vue psychologique pour continuer à avoir envie de continuer quand les idées vont commencer à se tarir.
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