Décidément, après sa satire cruelle sur l'affaire Polanski dans The Nation, le vieil humoriste Calvin Trillin rebondit dans The New York Times avec une analyse de la Crise financière, qui aurait été causée par un excès d'intelligence.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
-
We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
2 commentaires:
C'est pas faux en même temps !
Je ne sais pas si c'était vraiment comme Trillin le décrit autrefois, mais l'un des trucs qui me frappe le plus dans la génération des trentenaires aujourd'hui passés par des grandes Ecoles françaises est de voir effectivement comment des tas de gens super brillants scientifiquement font tous le même job à Wall Street ou à la City.Il faut dire aussi qu'en réalité, c'est de plus en plus dur de réussir ailleurs (pour être plus clair : mon expérience est qu'il est manifestement beaucoup plus facile de se faire du tas de fric en finance que de trouver un job académique, même maintenant)
Oui, je crois que Trillin a raison : il y a de nombreux physiciens et mathématiciens qui étaient partis vers l'analyse financière et on a souvent estimé que les nouveaux outils étaient devenus tellement complexes que leur élaboration incompréhensible a pu jouer un rôle dans l'effondrement.
Je doute un peu en revanche de l'idée que les anciens financiers étaient moins cupides que ces nouveaux experts.
Enregistrer un commentaire