Je ne sais pas si Nicolino a raison sur d'autres éléments (en gros la lente corruption, pardon "notabilisation" des ONG écologistes par les grands intérêts économiques et politiques, notamment le WWF qu'il décrit quasiment comme une société-écran en faveur des lobbies industriels) mais l'analyse qu'il fait de Badinguet, Borloo et Nicolas Hulot (et peut-être même de NKM) me semblent convaincantes. On peut aussi se demander pourquoi Hulot continue à avoir ce prestige étrange à l'intérieur de EELV alors qu'il se soucie plus de son contrat publicitaire sur sa chaîne de télévision que de choix politiques clairs. N'est-ce qu'une question de sondage ou est-ce parce que Daniel Cohn-Bendit continue d'espérer une sorte de figure vide mais charismatique pour dépasser le basisme des Verts ?
The U.S. has not just misplaced its priorities. When the most powerful country ever to inhabit the earth finds it so easy to plunge into the horror of warfare but almost impossible to find adequate work for its people or to properly educate its young, it has lost its way entirely. (...)Cela faisait 18 ans qu'il écrivait inlassablement à quel point l'Amérique s'écartait de ses promesses et du souci le plus élémentaire pour ses plus défavorisés. Un libéral comme Paul Krugman a un statut et une notoriété qui fait que la blogosphère lui consacre des attaques et polémiques. Elle feignait de traiter les exemples d'injustice sociale chez Herbert par le mépris. La presse américaine s'était donc empressée de maintenir un silence complet autour de ce qu'il dénonçait. Herbert avait le mauvais goût d'avoir raison sans assez choquer, mais de ne pas assez sauter sur des sujets faciles de guerre "culturelle" et de l'exprimer donc dans une sobriété qui semblait trop morose.
Overwhelming imbalances in wealth and income inevitably result in enormous imbalances of political power. So the corporations and the very wealthy continue to do well. The employment crisis never gets addressed. The wars never end. And nation-building never gets a foothold here at home.
Les banalités si intéressées et biaisées de Thomas Friedman avec ses analogies bancales sont reprises sur chaque recoin de papier d'Amérique mais il était trop pénible d'écouter l'admonestation puritaine de la mauvaise conscience sociale de l'Amérique.
Andrew Sullivan dit que Herbert n'avait jamais que des "solutions conventionnelles" (trite). Jamais Sullivan qui a soutenu Thatcher, Bush et Obama n'a pu proposer des "solutions banales".
Voilà typiquement le genre de "guerre culturelle" de pur ressentiment que peuvent choisir les Républicains : insister pour gommer d'un tableau accroché au Ministère du Travail qu'il y a eu une histoire des lois sociales sur le travail.
1 commentaire:
L'émission de Stegassy est intéressante car elle se distingue souvent de la doxa et de le misanthropie écologique en se concentrant sur des questions techniques liées aux enjeux traditionnellement écolos.
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