lundi 5 novembre 2007

Webcomics



Parfois, j'ai envie d'écrire des critiques. Là par exemple, j'ai acheté un roman que je n'ai pas aimé d'un jeune auteur et je voulais le descendre. Puis je vois dans les hits de Google que certains arrivent ici après avoir cliqué sur la 17e page de Google sur un auteur : autrement dit il y a des chances que ce ne soit que de l'auto-googling. Or, je n'aime pas faire de la peine à des gens qui pourraient me lire.

Quand je me sens à nouveau dans l'humeur d'un gag de ce malheureux Ziggy, il est temps de voir les WebComics.

Mon favori est Order of the Stick, mais je crains qu'il ne soit en train de décliner en voulant être trop sérieux. Le personnage principal Roy est mort depuis le #443 et ça fait donc 60 numéros qu'on attend en vain sa résurrection. A force de jouer à nous frustrer à ce sujet, l'auteur finit par étirer notre attention.

xkcd est toujours le plus intelligent webcomic que je connaisse mais il ne fait pas franchement rire, juste sourire avec un petit air de supériorité quand on a compris la blague.

J'aime beaucoup Starslip, l'histoire d'un Musée d'art moderne dans l'espaaaaace, mais il ne me paraît aussi drôle et absurde que l'était le fabuleux Checkerboard Nightmare.

J'ai adoré Cat & Girl à une époque mais il n'y a pas une infinité de manières de dénoncer le consumérisme marchand.

J'aime bien aussi ceux qui doublent des images préexistantes, comme Partially Clips (qui utilise des clip arts), le célèbre Get Your War On (qui vise juste mais est bien sûr conduit à se répéter) ou l'humour noir de Wondermark (qui utilise des gravures victoriennes et a un peu épuisé son nonsense). Dans ce genre du "doublage" irrévérencieux, je viens de découvrir Saturday Bulletin, qui utilise des images couleurs de plusieurs origines, de la Belle époque aux pulps et aux années 60.



Le nouveau site de webcomics, Zuda, proposé par DC Comics, ne m'a vraiment pas emballé.

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