dimanche 23 août 2009

Complexe de Stockholm



Tens of thousands of people in Mali's capital, Bamako, have been protesting against a new law which gives women equal rights in marriage. :


One of the most contentious issues in the new legislation is that women are no longer required to obey their husbands.

Hadja Sapiato Dembele of the National Union of Muslim Women's Associations said the law goes against Islamic principles.

"We have to stick to the Koran," Ms Dembele told the BBC's Focus on Africa programme. "A man must protect his wife, a wife must obey her husband."

"It's a tiny minority of women here that wants this new law - the intellectuals. The poor and illiterate women of this country - the real Muslims - are against it," she added.


N'insulte-t-elle pas sa propre religion en disant que seules les illettrées en seraient de bonnes réprésentantes ?

2 commentaires:

Hady Ba a dit…

J'adore!

Mais je crois que d'un point de vue strictement économique, ceci est important:
"A man must protect his wife, a wife must obey her husband."

Le deal, me semble-t-il, est que la femme obéit officiellement à son mari mais que ce dernier est obligé de subvenir à ses besoins! Tant que les femmes sont économiquement moins favorisées, il est rationnel qu'elles ne lâchent pas la proie pour l'ombre.

PS: Je ne devrais pas me moquer des maliens, le Sénégal est culturellement proche et rien ne dit que nous n'aurons pas un de ces quatre une manif de ce genre!

Phersv a dit…

Ce genre d'aliénation se retrouve un peu partout à des degrés divers. L'argument sur une sorte de "contrat" d'aliénation se retrouvait aussi dans les justifications idéologiques de toute forme de servitude (le travailleur émancipé n'aurait pas toujours des conditions de vie nettement supérieures malgré sa liberté).

Le sondage récent sur les femmes qui jugent normal d'être battues a des chiffres parfois étonnants : pourquoi 90% en Jordanie et seulement 50% en Irak ? On pourrait croire que les deux pays seraient culturellement très similaires mais la République irakiene a donc eu plus de "modernisation" des attitudes sur ce point.

Mutatis mutandis, Christine Boutin demandait en 2002 qu'on ne crée pas plus de crêches pour que les femmes n'ignorent pas leur devoir de s'occuper de leurs enfants.