Caleb Crain écrit une critique du dernier livre du "moraliste" britannique Alain de Botton, The Pleasures and Sorrows of Work. Il lui reproche un ton snob à l'égard du travail puisque de Botton traite avec une certaine condescendance la valorisation du Travail par rapport à l'Oeuvre. N'ayant pas lu le livre, je ne sais pas ce que vaut la critique.
Mais de Botton réagit à la recension et au lieu d'envoyer un email, écrit sa colère dans les commentaires de son blog :
I genuinely hope that you will find yourself on the receiving end of such a daft review some time very soon - so that you can grow up and start to take some responsibility for your work as a reviewer. You have now killed my book in the United States, nothing short of that. So that's two years of work down the drain in one miserable 900 word review. (...)
I will hate you till the day I die and wish you nothing but ill will in every career move you make. I will be watching with interest and schadenfreude.
Curieusement, il semble que ce soit bien Alain de Botton et pas quelqu'un qui se faisait passer pour lui (d'après ses pseudo-excuses par la suite).
Quel adulte - qui a écrit des essais d'Art de Vivre - écrit "Je te haïrai jusqu'au jour de ma mort" à un critique qui l'a jugé un peu snob ?
Comme le dit ensuite un commentateur :
Seriously. If you say you'll hate someone until the day you die don't go leaving a comment on their blog about it, that's like writing a love letter in Comic Sans.
Encore un cas où la réaction est pire que l'offense.
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