C'était mon premier Festival de la BD à Angoulême ce dimanche 29. La ville est finalement assez charmante, malgré le froid. Et c'est très agréable de traverser des rues Goscinny ou de s'arrêter à la station de bus Franquin.
Le salon des indépendants a une quantité incroyable de petits éditeurs rangés autour de l'Association (qu'on ne peut plus vraiment considérer comme un "petit") et je n'aurais jamais imaginé qu'il y avait tant de groupes. Je n'ai pas vraiment cherché des autographes comme cela demande beaucoup d'attente. Mais Armide a pu discuter au Nouveau Monde avec Zelba au stand de Jarjille (l'éditeur de Saint-Etienne).
Boulet était masqué en espérant éviter d'être trop suivi par ses hordes de fans. En vain.
Je n'ai hélas pas eu le temps de visiter le Musée de la BD, de l'autre côté de la rivière, avec la seconde expo Spiegelman (celle où il sélectionnait l'histoire de la BD et où il n'y avait que des Américains...) mais nous sommes allés à la place à l'Hôtel Saint-Simon pour l'exposition Fred Aristidès.
Rarement une expo de BD aura autant réussi à créer une impression d'immersion dans l'univers de l'auteur et dans les Lettres de Philémon. Je craignais qu'il n'y ait que des planches et la muséographie parvenait à suggérer tout l'humour et l'imaginaire de Fred, avec la superposition des jeux sur la troisième dimension. Cette page a quelques documents sur l'histoire de Fred.
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