jeudi 18 novembre 2021

Nanowrimo 18

30 699 mots. 61,4%. Demain Samedi, nous serons au 2/3 exactement. Je triche car je compte dans les mots 900 des annexes que j'ai faits avec la liste des personnages et la table des matières, qui me sert bien car même en si peu de jours, j'oublie parfois certaines pistes que j'avais lancées. 


J'ai trouvé un certain plaisir à écrire aujourd'hui parce qu'il y avait un peu d'humour. Je pense que je devrais retenir si je fais un autre Nanowrimo que j'en ai besoin pour tenir un mois. 

Dans le chapitre XVIII, l'équivalent de la Guilde des Voleurs (le Cénacle) délibère pour savoir s'ils resteront "neutres" en cas de sédition entre Sarasta, Valti et la Régente. 

L'histoire parle d'une révolution et il paraît difficile d'être réaliste car une révolution est par définition un moment où soudain des conditions normales sont suspendues en l'air en une inquiétante étrangeté sans qu'on comprenne complètement pourquoi ou comment ces conditions étaient acceptées comme normales auparavant. Je ne suis pas certain de paraître très plausible car je pense que ce n'est que rétroactivement que nous pouvons croire que c'était devenu possible. Comme le dit Ursula Le Guin, si un jour le capitalisme parvient à être profondément transformé, cela apparaîtra à certains comme une transgression d'une loi de la nature parce qu'ils n'auront pas imaginé possible que cela ne relève pas d'un cadre objectif et permanent. 

Le récit demeure complètement prisonnier d'une vision naïve à la Hegel-Carlyle de la Grande Personne Héroïque comme Agent de l'Histoire, pour des raisons de facilité dramatique et non par une vision de l'Histoire. Je ne sais pas trouver de moyen où le sujet de l'action serait vraiment une collectivité et cela demeure donc très traditionnel et finalement trop complotiste au sens où les révolutions seraient avant tout des individus qui tentent d'accélérer ou de freiner un processus en le pilotant ou en le réprimant. 

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