Et bien voilà, c'est fait, ouf, chapitre 29, je vais pouvoir cesser de vous casser les pieds avec le décompte pour me motiver. Certes techniquement, il y a un chapitre hors sujet d'environ 1400 mots, le IV. Et j'ai l'impression que j'aurais besoin d'environ 3000 mots de plus pour arriver vers un vrai dénouement satisfaisant, mais je suis presque retombé sur mes pieds (enfin, pour quelqu'un comme moi pas très doué pour construire de vraies intrigues bien ficelées). L'écriture a certains points communs avec la libido au sens où il faut arriver à différer la satisfaction avec un bon rythme et la dea ex machina est moins brutale que je le craignais.
Comme disait Totoro dans les commentaires, la fin fait comprendre le commencement et donne envie de réécrire le début maintenant que je sais enfin vers quoi j'allais. On a refait la Révolution française mais avec la Bibliothèque de Babel à la place de la Bastille et dès qu'on entre dans la Bibliothèque dans le chapitre 26, ça m'a re-donné envie d'écrire, j'aurais dû commencer par cela.
Je sais qu'il y a trop de "DragonPorn" partout dans l'histoire et je ne suis pas sûr que la métaphore politique y gagne grand-chose (surtout depuis que Game of Thrones a trop saturé le paysage de la pop culture avec cette image du pouvoir). Mais des bouquins et des dragons étaient simplement la stratégie de dopamine pour faire un circuit de la récompense pendant le Pensum de Novembre. Le problème de ces Dragons (ou de la magie ou de n'importe quelle intrusion du surnaturel) est que si on réduit leur puissance, on se demande pourquoi ils sont là, et si au contraire on leur donne de l'importance ils volent l'attention et occupent toute la place.
Et il faudrait réécrire pour redonner plus d'épaisseur à Mummo, trop éclipsée par Valoisa, personnage plus "traditionnelle" que le projet initial.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire