Un des aspects du mouvement dit Old-School est de chercher aussi des illustrations qui imite un peu un certain psychédélisme des années 70, avec notamment Erol Otus ou, dans un genre proche, l'artiste actuel rétro-otusien Peter Mullen (j'aime vraiment beaucoup sa semi-cauchemardesque City of Tomorrow, même si elle évoque des pochettes de disque de cette époque).
Mais si on veut vraiment aller dans l'Old-School médiéval-fantastique, il y aurait sans doute de nombreuses oeuvres classiques qu'on pourrait reprendre directement comme couvertures libres de droit.
Par exemple, The Bard de John Martin (il est évident que sa Cité de Pandemonium au Louvre est déjà faite pour le jeu), Ossian de Gérard ou Le songe d'Ossian d'Ingres conviendraient pour un écran de maître de jeu.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 5 heures
14 commentaires:
Nice. I like the Pandemonium one!
Another artist whose works are in the public domain is Arthur Rackham. Some of the books he illustrated are available via the Gutenberg Project.
Thanks! He's indeed wonderful (and he has just passed into public domain in 2010).
Telecanter has also rediscovered another artist: John D. Batten. He died in 1932 and is therefore in the public domain since 2002.
I really like Ivan Billibin's illustrations but it may be more adapted to Mythic Russia RPG than to Old-School D&D.
And yet he was used in the Hill Cantons Compendium of Classic D&D/LL Rules Variants. That's how great Ivan Bilibin is. :)
Aaaahhhh Erol Otus ! que du bonheur !
il a pas pris une ride... je veux dire, une ride vintage... car il était déjà "old school" à l'époque... mais comme le gars est bourré de talent et adroit en plus, ses illustrations ont un charme fou. Pour moi indissociable de AD&D...
Il y a aussi Rosloff que j'aimais beaucoup (Deities...), au style très enlevé.
Je regrette la baisse de niveau des illustrateurs actuels (dans l'éditions, la presse, magazines, etc.), qui n'ont ni le niveau, ni le professionalisme des illustrateurs d'antan.
Il faut dire qu'être illustrateurs aujourd'hui, c'est très dur. Impossible de vivre de son art, de son talent... et donc de développer son style, son univers. le monde d'aujourd'hui ne permet plus que le "économiquement viable"...
le "Business model" a tué le beau...
Bon, en tout cas, Anniceris merci encore pour ces liens et commentaires, je me régale.
Juste pour terminer et après avoir un peu fouillé le web...
`Pas mal de gens confondent, Erol Otus et Jim Roslof. Leur style est pourtant assez différend mais c'est clair qu'inconsciemment, les joueurs de l'époque ont été marqués par ce genre et on pourrais même dire que le 'graphic design' global des éditions TSR s'en ait ressenti (je pense à Gamma world par exemple).
Erol Otus est clairement à l'aise avec la couleur (tendance psychédélique 70's) et son style est très prononcé, voir inimitable pour moi.
Roslof est par contre plus doué pour le noir/blanc que la couleur (un peu bof-bof pour les couvs des modules Ad&D), et la série des illustrations intérieures pour "Deities & Demigods" est superbe... il y a vraiment du boulot là-dedans.
Timothy Truman est aussi un autre illustrateur que j'avais remarqué à l'époque (peut-être plus mid-80's).Autre point en commun, la capacité a gérer la couleur pour les couvertures des modules AD&D. Ca nous a fait des premières pages trés gaies et visibles sur les étagères de l'œuf Cube. En comparaison des autres éditeurs indépendants, leurs produits, visuellement, étaient merdiques et très amateurs.
Denis Beauvais et Parkinson ont aussi fait de très belles couvertures pour le magazine 'Dragon'. (je revois avec nostalgie les toutes premières illustrations noir et blanc de Parkinson dans le module U3 ^_^ )
Je pense aussi à Roger Raup... tu connais ?
rien à voir, mais un p'tit lien en passant (car je pensais à ton blog) extrait du Monde :
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2011/01/12/le-renouveau-des-livres-dont-vous-etes-le-heros/
> Alex Schroeder
Good catch, I must have remembered that golden-spired city subconsciously.
> Desmeïl
Grognardia a fait l'éloge de Jim Roslof et j'aime bien aussi Jeff Dee (de V&V) et bien sûr, le mystérieux David Trampier (qui a disparu sans laisser de traces, au point qu'on ignore même où il vit).
Mais les illustrateurs professionnels actuels ne déméritent pas tous dans le jeu de rôle. On a pu y perdre un peu en "âme" avec des moyens et des couleurs digitales parfois mais il y a aussi des talents qui n'existaient pas dans le style plus "brut" (et parfois presque plus "underground") des années 70.
> Desmeïl
Tiens, nos posts se sont croisés.
Oui, on a beaucoup vu Denis Beauvais chez Steve Jackson si je me souviens bien (ah, non, en vérifiant, je confonds avec Denis Loubet) et Raupp a même participé à Runequest à l'époque Avalon Hill.
Sur le retour des LDVELH (mais seulement en version électronique), j'attends avec impatience le retour en papier ce mois-ci du très beau Fabled Lands de David Morris, un des mondes les plus aboutis dans la série (qui me paraît même meilleur que le Magnamund de Lone Wolf).
"Fabled lands"... bah, jamais vu ou entendu, connais pas... Un peu béotien sur le sujet donc. Sorry. Tu'm prêtes un ex ?
En parlant d'illustrateurs, ouuaiiss c'est vrai, y'en a des biens qui tiennent la route, aujourd'hui, quand-même heureusement, mais il y a cette patte années 80 kitsch, qui me manque quand-même. Ah, nostalgia, grognardia...
Et, Paul jacquays alors ?... compétences rares d'écrire avec talent des histoires universelles et de faire en plus des illustrations. C'est unique d'avoir les 2 réunies sous un même bonhomme.
Tu ponds une histoire... et c'est toi qui fais les dessins... pas facile !
Sur Fabled Lands, ils n'avaient pas été traduits en français à l'époque de la grande vague et ils ont été laissés inachevés.
Une des grandes originalités est que c'était la première série sans but linéaire : on pouvait librement se balader dans les divers pays et entre les divers bouquins, au lieu de devoir nécessairement suivre une quête progressive.
Le monde était assez fouillé et original, avec pour certains coins une influence "orientale" de Empire of the Petal Throne.
oui, j'ai été voir sur wikipedia... je ne connaissais pas les couvertures... pas sûr qu'ils aient été importés en France ?
Tiens pendant qu'on y est (and I know I might be channeling Captain Obvious here) :
http://www.projectaon.org/en/Main/Books
intéressant, j'étais déjà tombé dessus... revival quand tu nous tiens...
Je ne connaissais pas. C'est étonnant comme il me semblait que Joe Dever continuait à commercialiser les livres. Il y a même le Magnamund companion, ce qui me donne moins envie d'acheter les jolis mais très dispendieux guide édités par le Grimoire.
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