Je lis nettement moins qu'avant, et je n'ose faire une résolution pourtant nécessaire d'éteindre plus l'accès à la Toile pour me retirer vers le vieux médium gutenbergien de bois mort avant que ma vue ne baisse trop, parce que le déroulé de pages en ligne me fait défiler trop vite.
En revanche, je me sens nettement moins démoralisé qu'il y a deux ans. Je n'ai plus autant de problèmes de dos depuis que je ne m'assois plus en voiture. Pas un seul jour de paralysie depuis cet été.
Après plusieurs années (au moins 4 ou 5 ans, je ne sais plus) à refuser l'Arraisonnement à la Technique en ne faisant pas réparer ma machine à laver (c'était sans doute l'ultime procrastination en dehors de ceux concernant la santé), j'ai enfin cette semaine accepté de passer à la machine individuelle en abandonnant la dépendance à la laverie.
2 commentaires:
Courage! Pour expérimenter depuis quelques mois la correction de copies, je confirme que c'est une tâche très vulnérable à la procrastination. Ma solution est de commencer à corriger dans la journée du relevé des copies (même si les retards nombreux dans le cas des devoirs maison perturbent ce bel élan).
Merci !
Mais il faudrait être rationnel pour pouvoir faire cela !
Je crois parfois être une de ces créatures capricieuses dont parle Hume qui sont incapables de ne pas suivre leur désir du moment (juste au moment où je dois corriger un sujet sur la liberté). Et ce sont justement les premières copies qui sont les plus difficiles pour lancer le mouvement.
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