jeudi 24 janvier 2008

Hlaupár

J. m'a contacté hier soir par Googlechat - j'ai l'impression que nous sommes tous les deux stressés par cet outil de GMail qui fait que nous savons toujours chacun si l'autre est en ligne et en train de consulter son courrier sur cette adresse : c'est un peu comme croiser plusieurs fois quelqu'un qu'on connaît par hasard entre des couloirs de bureau et ne plus savoir si on doit à nouveau témoigner de l'attention ou si cela paraîtrait déplacé.

Nous nous étions convenus - il y a déjà 50 jours - de nous retrouver à Reykjavík, à mi-chemin de nos continents comme un sommet Reagan-Горбачёв ou Спасский-Fischer. C'était aux alentours du 29 février - je pensais même, dans mes obsessions calendaires, fonder sur cette coïncidence une sorte de nouvelle superstition d'un jour faste (il y eut même un 30 février scandinave) à renouveler, ce qui aurait presque rappelé un film que j'aimais bien enfant, Same Time, Next Year, mais plutôt avec une Next Olympiad...

Elle m'a demandé si ce rendez-vous chez les huldufólk de Hafnarfjörður n'était qu'un prélude à des retrouvailles et j'ai répondu que je ne le pensais pas, ou que c'était du moins douteux. Elle m'a dit qu'elle préférait en ce cas annuler et nous l'avons regretté tous les deux, tout en pensant que c'était mieux. Il y avait quelque égoïsme de ma part à vouloir ainsi ritualiser ce dont je ne pensais pas que cela conduirait à plus qu'une brève visite sur l'île.

Hier, c'était un examen de plus à surveiller et j'ai quelque peu perdu mon calme. Je supporte nettement mieux qu'avant de discipliner, l'expérience commence à venir, mais cela ne signifie pas que j'y manifeste quelque diposition.

Insomnie jusqu'à 1 heure du matin et un étrange cauchemar vers 5 heures que j'ai réussi à refouler ensuite. Mon moniteur du desktop vient de craquer. Je pars en racheter un dès demain en espérant pouvoir l'installer malgré ma phobie de tout ce qui pourrait ressembler à une corde ou un cable.

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