mercredi 5 novembre 2008

Maintenant qu'il a gagné...

... on peu enfin commencer à dire du mal du Président B.H.O..



Si vous avez regardé l'excellent documentaire d'ARTE Le Duel 2008, un de moments qui m'a vraiment gêné est la scène où Tom Daschle, l'ancien leader démocrate qui venait d'être battu au Sud-Dakota, organise la candidature d'Obama en lui disant que le temps joue contre lui car il risquait d'accumuler les votes controversés qui couleraient sa victoire plus tard.

Clinton s'était moquée pendant les Primaires du fait qu'il s'abstenait souvent dans les votes difficiles (même si on pourrait reprocher à Hillary Clinton de s'être aussi trop souvent soumise à des sondages dans certains votes, comme le PATRIOT Act).

Autrement dit, cela montre que les Républicains n'avaient pas entièrement tort : l'hubris d'Obama (certes récompensée), se présenter aux Présidentielles après seulement 2 ans au Sénat, n'était pas un bug mais un feature : il voulait profiter de cette "inexpérience", de cette relative obscurité, de cet inconnu où il pouvait rester un "test de Rorschach" où les Américains projetteraient l'Espérance sans trop être marqué par des lois concrètes.

Le documentaire pourrait aussi expliquer un des reproches qu'on faisait à Obama, son manque de ponctualité dans le prestigieux Comité des Affaires étrangères.

Il détestait devoir écouter tous ses collègues (et notamment Joe Biden) avant lui à cause de la règle de l'ancienneté du Sénat comme il était un "petit nouveau". Une anecdote raconte que lors de l'audition de Condoleeza Rice et alors que Biden avait un discours interminable, Obama se serait retourné pour dire à son asistant "Shoot me, shoot me NOW".

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