- Atom #16
La scénariste Gail Simone est partie vers Wonder Woman et le titre n'est pas encore officiellement condamné. Dans les dernières statistiques, il vend autour de 17 000 exemplaires. Le scénariste temporaire est ici le célèbre Roger Stern, qui a parfois écrit de très bonnes histoires, par exemple sur Avengers dans les années 80, et qui écrivait Power of the Atom dans les années 90. Il fait ici une petite histoire qui utilise l'un des plus anciens vilains DC, Xotar (créé en 1960), le traffiquant d'armes venu du CXXe siècle. C'est surtout un prétexte pour de petits clins d'oeil aux années 60 (l'allusion à John Sebastian implique que le continuum temporel est déplacé vers 1968, non 1967 comme il est dit dans un passage). Le personnage du hippie fait un peu penser à Chester Williams, l'ami psychédélique de Swamp Thing. En passant, Stern fait une petite révélation (ou est-ce en fait une retcon ?) sur le passage récent au "paradis", où on avait vu un Blue Beetle angélique. C'était en fait une illusion et une fausse piste créée par le mystérieux Doyen Mayland. Une des qualités de la série a été de réussir à faire du Campus d'Ivy une sorte de personnage. En revanche, le héros Ryan Choi demeure moins intéressant que son environnement. On voit que Stern connaît bien Ray Palmer puisqu'il fait une allusion à Enrica Negrini. Mais on ne comprend pas pourquoi Choi abandonne si vite la recherche de Ray Palmer (de même que je ne comprends pas pourquoi Jason Todd y participe). - Countdown #30
Je cherche vainement quelque chose de positif à dire sur ce numéro.
Les trois jeunes substituts de superhéros Donna Troy, Jason Todd et Kyle Rayner arrivent sur Terre-15, un monde parallèle où leurs contreparties ont réussi à remplacer les héros originaux. C'est assez mal dialogué, je trouve, mais les dessins de Saiz sont plus lisibles.
L'action est de plus en plus atomisée et il se passe de moins en moins de choses. 52 n'a jamais eu ce rythme glacial.Ah, si, on peut apprendre quand même grâce à cette histoire ce qui s'est passé dans les épisodes récents d'Action Comics, le retour du Général Zod et les origines du nouveau Superkid-qui-ne-peut-être-nommé-à-cause-du-procès, "Chris Kent". - Flash (vol. 2) #232
(en fait paru le 19/09)
Je voulais réessayer la relance de Flash.
Rappelons ce qui s'est passé ces dernières années : le scénariste Geoff Johns a écrit les aventures du Flash III (Wally West) pendant 5 ans pour les #165-225 (2000-2005), puis il donna deux jumeaux instantanés à Wally (la gémellité coule dans son arbre généalogique, tout comme chez Iris Allen, sa tante et l'épouse du second Flash) et la série fut arrêtée. Bart Allen devint Flash IV pour une brève série (The Flash, vol. 3) en 2006-2007 mais elle fut arrêtée à son tour après seulement 13 épisodes, Bart fut tué et Wally (Flash III) revint sur son titre avec son plus ancien scénariste Mark Waid (qui a écrit les huit premières années de Flash, vol. 2).
L'un des attraits est les dessins de Daniel Acuña. L'autre est le fait d'avoir une vraie famille, avec Flash, son épouse Linda et ses deux enfants Iris et Jai. Au lieu de leur donner simplement la supervitesse comme Don et Dawn, les jumeaux de Barry Allen, ils ont reçu seulement une partie des pouvoirs de leur père : Iris peut se désolidifier et passer à travers la matière, Jai a un supermétabolisme qui lui permet d'enfler sa masse musculaire mais seulement pour peu de temps.
L'histoire est un truc absurde qui fait presque Age d'Argent dans son côté irréaliste, sur des extra-terrestres à tentacules qui attaquent par l'eau... Flash veut les éliminer en gelant toute l'eau mais quelqu'un devrait expliquer à Mark Waid que cela aurait aussi pour effet de faire éclater les veines de tous les humains affectés... Cela rend toute cette histoire complètement idiote. - Green Lantern Corps #16
C'est la septième partie de la Guerre entre les Lanternes Vertes et le Sinestro Corps, qui réunit quasiment tous les ennemis principaux de Green Lantern, Sinestro, les Qwardiens, les Manhunters, Cyborg Superman, Ranx la Cité Vivante, les Enfants du Lobe Blanc.
Cette série a été un succès surprise pour DC Comics (contrairement à Countdown, si j'en crois les rumeurs, qui n'a pas d'effet d'entraînement pour tous ses cross-overs). J'espère qu'ils n'ont pas trop retardé l'action à cause de ce succès.
Le suspense essentiel de l'épisode tourne autour de Sodom Yat (ils n'ont hélas pas changé le nom), le Green Lantern daxamite (Daxam est une colonie lointaine de Krypton, il a donc en gros les pouvoirs de Kal-El) créé par Alan Moore dans Green Lantern Corps Annual #2 il y a 20 ans, celui qui est prophétisé comme le Plus Grand de tous les Green Lanterns et qui doit mourir pendant le Ragnarok des GLs, lors de la Bataille de Ranx. Ici, tout le suspense réside sur le fait que Yat est destiné à périr bientôt si la prophétie se réalise et que le Corps tombe (mais la prophétie de l'Empire des Larmes a souvent été écartée comme une simple désinformation jusqu'à présent).
Les Gardiens ont décidé de changer les règles des Anneaux et accepter que les Lanternes Vertes tuent, ce qui est accepté avec enthousiasme par les nouveaux recrues comme Yat ou Vath & Isamot) mais presque rejeté par les vétérans comme Arisia.
Le même mois, DC a aussi sorti un numéro spécial sur Cyborg Superman (il faudrait aussi qu'ils changent son nom). Le personnage avait commencé comme un simple gag plutôt raté de John Byrne (une reprise maléfique de Reed Richards qui devient un zombie cyborg) mais au lieu de l'escamoter DC en a fait l'un des vilains les plus influents de leur univers. L'album ne sert guère qu'à rappeler ses origines avant que la Guerre du Corps Sinestro ne se déplace sur Terre dans Green Lantern #24 et Green Lantern Corps #17. - Infinity Inc. #2
Etrange, et un peu trop sombre pour moi, mais avec une certaine identité spécifique. Quand l'équipe a été créée, j'étais sceptique sur l'intérêt de jeunes superhéros créés par une manipulation artificielle par Luthor.
La première Infinity Inc (83-88) était sur Terre 2 la seconde génération de la Société de justice. Cette seconde équipe qui récupère certains noms fait plutôt penser à une version encore plus névrosée des X-Men ou de la Doom Patrol, le thème commun de l'équipe semblant être les problèmes psychanalytiques et le besoin de thérapie.
Ici, au lieu de jeunes incompris, on a plutôt de jeunes têtes à claques, et j'espère que le scénariste Peter Milligan va enfin réussir à rendre certains personnages plus sympathiques et pas seulement des tas de névroses, sans quoi je ne pense pas persister. - Metal Men #3 / 8
Zut, raté le #2, et ce n'était de toute évidence pas un épisode optionnel, je ne comprends plus rien. En un sens, c'est un gage de la densité de cette mini-série (contrairement à Countdown où on pourrait facilment lire un numéro sur trois sans grand changement).
Will Magnus lutte contre T.O. Morrow, qui a reprogrammé les Metal Men en Death Metal Men (au lieu d'Or, Platine, Mercure, Fer, Plomb, Etain, ils sont Uranium, Thorium, Radium, Strontium) mais il y a de nombreux autres androïdes présents, dont un Manhunter, et je n'ai pas bien saisi leur rôle. Le style du créateur Duncan Rouleau est plaisant et peut atténuer dans sa douceur tout effet d'obscurité de l'histoire.
- Ms. Marvel #20
Le côté scabreux de cette histoire où le Puppet-Master contrôlait un réseau de traite de femmes esclaves au Chili est un peu estompé ici. On se tourne vers un autre dilemme moral. Ms Marvel laisse le criminel se faire tuer alors qu'elle aurait pu le sauver. Je ne sais si c'est une allusion subliminale à Wonder Woman chez DC qui a exécuté Maxwell Lord dans des circonstances proches parce qu'il pouvait contrôler Superman. Mais l'angoisse de culpabilité devient un cliché chez les superhéros qui mériterait d'être développé autrement.
Une autre intrigue commence autour d'une créature extraterrestre bleutée (non, pas Kree) qui semble cohabiter avec le corps de Carol Danvers. - Super-villain Team-Up: Modok's 11 #4 / 5
Tiens, là j'ai raté les épisodes 2-3 mais cela ne se voit pas tant que cela.
La parodie d'Ocean's 11 continue avec les vilains qui se tirent dans les pattes.
C'est dans l'ensemble assez réjouissant, il y a quelques surprises (notamment un polymorphe qui se fait passer pour un autre polymorphe, ce qui revient à une sorte de Purloined Letter astucieuse) mais c'est aussi un peu répétitif.
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