Je voulais me moquer ou décortiquer ce long exposé de Spencer Ackerman (que je croyais d'abord parodique) mais je finis (comme d'habitude avec les parodies) par être convaincu sur l'argument central sur l'Iron Man post-Vietnam.
J'aurais réduit l'alcoolisme d'Iron Man (ci-contre) à un simple substitut de son épisode cardiaque (le début de la série étant centré sur l'opposition entre le coeur et l'enveloppe de fer) mais l'idée de remplacer la faiblesse du coeur par une faiblesse de la volonté va en fait bien plus loin dans la déconstruction du héros (selon l'auteur, comme une métaphore pour le Gulliver empêtré de la République impériale). Iron Man apparaît comme finalement plus corrosif qu'un autre héros Marvel, même s'il y eut partout une politisation ambiguë. Captain America passa certes les années 70 à critiquer Nixon (prenant même le nom deleuzien de "Nomad" après le Watergate) mais il restait une idéalisation du pays, Iron Man, avec tout son matérialisme de marchand de canons, est un reflet idéologique finalement plus audacieux.
On Writer’s Block: Part 2: What I Do About Writer’s Block
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We use the term “writer’s block” to describe our inability to deal with the
emotions we feel when we face a blank page or a problem with the work that
does...
Il y a 4 heures
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