(Voir l'article précédent. Résumé : La 4e édition de D&D a abandonné l'Open Game License et son copyleft trop généreux, et a proposé une nouvelle license de copyright plus restrictive, la Game System License.)
Quelques compagnies ont finalement annoncé qu'elles acceptaient la nouvelle GSL :
Certains ont annoncé qu'ils ne reprendraient pas la GSL :
Enfin, Kenzer (éditeurs de l'univers de Kalamar) a choisi une troisième voie plus audacieuse, sortir un supplément explicitement compatible avec la 4e édition mais sans signer la GSL, ce qui pourrait donner un procès intéressant : le président David Kenzer est un avocat spécialisé dans les questions de propriétés intellectuelles, et il doit donc savoir ce qu'il fait. Si Kenzer l'emporte ou n'est pas poursuivi, cela devrait décourager encore plus les éditeurs de rejoindre la License officielle (tout en contibuant paradoxalement à la domination de la 4e édition).
La 3e édition et son OGL avait permis à D&D de dominer encore plus nettement le marché au début des années 2000. La 4e est un succès commercial (le jeu se vendrait encore mieux que D&D3 d'après les rumeurs) mais a l'effet inverse à moyen terme, en rompant trop nettement avec la 3e et en augmentant l'émiettement de l'espace des jeux de rôle. La place de Paizo/Necromancer/Green Ronin va rester très marginale mais elle est significative. L'avenir le plus probable est que Wizards va réviser sa GSL et que les rebelles comme Kenzer et Necromancer rejoindront Goodman Games et Mongoose.
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