Les préventions et suppositions implicites sont souvent là où votre racisme inconscient ou vos préjugés vont se dévoiler.
Je viens de remarquer à mon grand embarras qu'avant cette critique désastreuse (très belle réfutation de Schwartz : "a literary convention known as a "footnote"), mon cerveau s'obstinait à n'avoir qu'un seul fichier mental où je mélangeais Michiko Kakutani (la critique littéraire du New York Times depuis 25 ans, issue de Yale mais qui a commencé dans le journalisme traditionnel) et Michio Kaku (le physicien à CUNY devenu vulgarisateur à succès, propagandiste de Star Trek et de théorie des supercordes).
Fusionnés en un seul scientifique/lettré aux multiples dons, c'était une figure plus impressionnante que chacun des deux séparément.
Michiko Kakutani serait l'amie de l'éditorialiste Maureen Dowd, ce qui suffit à montrer qu'elle ne doit pas échapper à un côté "centriste new-yorkaise superficielle" de la haute bourgeoisie.
Mais du moins elle m'apprend le sens du verbe "to limn" dont elle abuse (dérivé d'enluminure, "to draw or paint on a surface, to outline in clear sharp detail, to delineate, to describe"). C'est une connaissance vaine, ce verbe n'a jamais été employé avant elle et ne le sera plus jamais sans qu'on croie y voir un pastiche de cette critique (son thesaurus lui a donné aussi la manie de "lugubrious" qui ne sonne pas aussi obscur en français).
Mais cette dernière Critique de la Critique m'apprend une jolie formule de ce vieux réactionnaire CS Lewis contre les jugements hâtifs : "il faut savoir non pas seulement blâmer mais diagnostiquer, pas seulement louer mais aussi discerner" (oui, cela ne fait que reprendre le "non lugere, neque detestari, sed intelligere de Spinoza).
Untitled
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A strange warm spell has descended upon Boston.Oh what a day, and
night...Now, I'm listening to your music and lovely voice.Lovely moon.
Il y a 4 heures
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